วันอังคารที่ 12 สิงหาคม พ.ศ. 2551

Politique de la France

La politique de la France a lieu dans le cadre d'une république démocratique représentative semi-présidentielle, où le président de la République est à la tête de l'État et le premier ministre à la tête du gouvernement. Le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement. Le pouvoir législatif est investi à la fois par le gouvernement, l'Assemblée nationale et le Sénat. Le pouvoir judiciaire est plutôt indépendant de l'exécutif et du législatif, mais il a pour seul rôle d'appliquer et d'interpréter les décisions des deux précédents pouvoirs (à l'exception du Conseil constitutionnel).

Politique française sous la Ve République
Après que Charles de Gaulle eut fait adopter la constitution de la Cinquième République en 1958, la France a été gouvernée par des gouvernements de droite successifs jusqu'en 1981. Durant les années 1960, les partis de gauche avaient des résultats plutôt médiocres aux élections à l'échelle nationale. Les gouvernements successifs appliquaient généralement le programme gaulliste d'indépendance nationale, et de modernisation d'une manière interventionniste. Le gouvernement gaulliste, pourtant, a été critiqué pour sa brutalité[réf. nécessaire] : tandis que les élections étaient libres, l'État avait le monopole de la diffusion de la radio et de la télévision et cherchait à imposer son point de vue[réf. nécessaire] sur l'actualité (cependant ce monopole n'était pas absolu, puisqu'il y avait des radios qui émettaient depuis les pays voisins). La politique sociale de De Gaulle était foncièrement conservatrice.
En
mai 1968, une série de grèves de travailleurs et de révoltes d'étudiants agita la France. Mais cette agitation n'eut pas pour effet un changement immédiat de gouvernement, la droite étant triomphalement réélue à l'élection de juin 1968. L'électorat bascula au référendum de 1969 au sujet des réformes du sénat, dans un mouvement généralement considéré[réf. nécessaire] comme une lassitude des Français pour De Gaulle.
En
1981, François Mitterrand candidat du parti socialiste , fut élu président avec un programme de réformes de grande envergure, le Programme commun. Après s'être assuré une majorité au parlement à l'issue des élections législatives de la même année, son gouvernement mena un programme de réformes économiques et sociales.
En
1983, la forte inflation et la crise économique menèrent à un revirement de la politique économique, connue sous le terme de « tournant de la rigueur » – le gouvernement de gauche s'est alors engagé dans des réformes de politique fiscale et de contrôle des dépenses, et de privatisation des principales banques françaises.
Bien que la majorité des nationalisations aient été annulées dès 1984, ou par les gouvernements suivants (de gauche comme de droite), les réformes sociales entreprises ont été maintenues. Depuis lors, le gouvernement alterna entre une coalition de gauche (composée du parti socialiste et du
parti communiste, et plus récemment Les Verts), et une coalition de droite (composé par l'Union pour la démocratie française et le Rassemblement pour la République de Jacques Chirac, plus tard remplacé par l'Union pour un mouvement populaire).
Les
années 1980 et années 1990 ont vu aussi l'émergence du Front national de Jean-Marie Le Pen, un parti accusant l'immigration, plus particulièrement l'immigration provenant des pays d'Afrique du Nord tels que l'Algérie de l'augmentation du chômage et de la criminalité. Depuis les années 1980, le chômage est resté élevé, à environ 10 % de la population active, quelles que soient les politiques menées pour le combattre[réf. nécessaire]. En outre, la criminalité a changé durant cette période, avec une très forte augmentation de la délinquance juvénile et des actes d'incivilité, bien que la mesure de son augmentation soit sujette à débat. Les problèmes dans les banlieues – un euphémisme décrivant les zones d'habitations périurbaines défavorisées, souvent à forte proportion de population issue de l'immigration – restent préoccupants. La présence de Jean-Marie Le Pen au second tour de l'élection présidentielle de 2002 a été attribuée[réf. nécessaire], en grande partie, au sentiment d'insécurité.
Après 2002,
Nicolas Sarkozy, le ministre de l'intérieur, affirme sa volonté de récupérer l'électorat lepéniste en développant une politique plus répressive et s'affirme comme le chef de la droite face à un Chirac vieillissant. Il est très durement critiqué par la Gauche, ainsi que par le Centre qui sous la houlette de François Bayrou cherche à affirmer son identité par rapport à la droite. Néanmoins, bien qu'étant une personnalité très controversée, Sarkozy est approuvé par les électeurs lors de l'élection présidentielle de 2007 qu'il remporte avec 53% des voix face à Ségolène Royal, la candidate socialiste chantre de la démocratie participative. Bayrou s'affirme comme le « troisième homme » avec 18,5% des voix au premier tour et, en raison de la stratégie de Sarkozy, Le Pen s'effondre à moins de 11%. Les élections de 2007 ont ouvert la voix à une modernisation de la vie politique française.

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