Depuis le 4 septembre 1870, la France n'a plus d'armoiries et aucun acte du pouvoir n'a véritablement sanctionné les essais des différents services qui ont voulu faire revivre une héraldique républicaine changeante. Malgré cela, la composition ci-contre est utilisée par le ministère des affaires étrangères pour désigner ses postes diplomatiques et consulaires, sur la couverture des passeports français, ainsi que par site de la Présidence de la République
Les armoiries de la France représentées ici sont officieuses, la République française n'ayant pas d'armoiries officielles. Ces armoiries sont une composition d'artiste, peu orthodoxe d'un point de vue héraldique. Il s'agit d'un bouclier fantaisiste tout en largeur, les angles du chef relevés et terminés par des têtes de lion (à dextre[1]) et d'aigle (à senestre), aux lettres RF (initiales de République française) sur un champ en rayures verticales[2]. Cet "écu" est posé sur un faisceau de licteur en pal, la hache tournée vers senestre, ainsi que sur deux branches passées en sautoir, olivier (symbole de paix) et chêne (symbole de pérennité).
Cette composition est, à l'origine, l'œuvre du sculpteur Jules-Clément Chaplain. Elle fut utilisée sous la IIIe République, par le ministère des affaires étrangères, à partir du 29 juillet 1912.
Cette composition est, à l'origine, l'œuvre du sculpteur Jules-Clément Chaplain. Elle fut utilisée sous la IIIe République, par le ministère des affaires étrangères, à partir du 29 juillet 1912.
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